Running Experience https://www.runxp.fr Blog running pour bien débuter en course à pied Thu, 08 Nov 2018 13:39:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.0.3 https://www.runxp.fr/wp-content/uploads/2016/10/cropped-favicon_runxp-32x32.png Running Experience https://www.runxp.fr 32 32 100 km de la Somme CR 2018 en business class https://www.runxp.fr/100-km-de-la-somme-cr-2018-en-business-class/ https://www.runxp.fr/100-km-de-la-somme-cr-2018-en-business-class/#comments Sat, 20 Oct 2018 19:22:41 +0000 https://www.runxp.fr/?p=2764 L’article 100 km de la Somme CR 2018 en business class est apparu en premier sur Running Experience.

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Cette épreuve de 100 kilomètres de la Somme en Picardie est un évènement inattendu dans la programmation de mon planning de course. L’idée de participer à ce nouveau challenge se fait seulement 10 jours avant le départ. Je m’attendais à avoir de nombreux passages à vide et de solitude. Il n’y rien eu de tout ça. Bien au contraire.
Décidément, 2018 est une année bien remplie; de plaisir.
La progression continue grâce à une meilleure écoute de mes sensations et à ce travail de la foulée; largement basée sur la méthode Light Feet Running (mon bilan 2017 ici).

Le contexte

Ayant abandonné l’idée d’un marathon, j’étais sans objectif. Le nouveau plan d’entrainement que j’avais commencé ne me convenait pas. Et puis je me suis rendu compte que je ne voulais pas d’un plan avec autant de rigueur. Je ne prenais pas de plaisir.
D’autre part, la conférence UT4M à Grenoble de mon ami Sébastien Cornette m’a rappelé à quel point suivre un plan à la lettre (sans tenir compte de ses sensations, sans apporter les ajustements nécessaires) posait pas mal de contraintes.
J’ai alors simplement décidé de maintenir un bon volume d’entrainement et gagner de la souplesse en le structurant différemment. Cela m’a ainsi permis de m’entraîner l’esprit léger 🙂.

Une épreuve de 100 km en course à pied : quelle idée 😬?

La clôture des inscriptions se fait lundi soir à minuit et la course a lieu le samedi. Je me suis inscrit à 23:45.
C’est décidé, ce 100 bornes sera une longue séance de travail. Je souhaite gagner en endurance, en résistance. L’objectif est de terminer.
Je suis habituellement un coureur réfléchi. Partir sur une telle aventure dans ces conditions me ressemble peu. Alors que beaucoup de coureurs suivraient un plan, voilà que je me lance dans un nouveau défi sans préparation spécifique.
Je n’ai pas fait de séances spécifiques mais mon volume hebdomadaire kilométrique en course à pied est de 70 km. A cela s’ajoute le vélotaf qui représente 130 km hebdo. La saison de trail m’a maintenu bien en forme également.
Un 100 km n’en reste pas moins une épreuve très ambitieuse. J’ai donc consulté les copains qui ont l’expérience de ce type de course. Se présenter sur la ligne de départ plutôt frais et avec l’esprit détendu sera un atout. La durée de l’épreuve ne m’impressionne plus. Et la météo checkée jusqu’à lundi soir m’offre de bonnes conditions de course.
Je me demande juste si mes jambes et les articulations vont pouvoir tenir l’allure course à pied.

100km de la somme binôme

100km de la Somme Amiens Picardie : jour de course

Pour cette aventure, ma chérie fera aussi ces 100 bornes; à vélo. Les connaisseurs savent que c’est aussi une épreuve pour le suiveur (attention les fesses).
Finalement, la météo annonce une belle journée ensoleillée avec une chaleur surprenante à cette époque de l’année. Je prends le départ avec le strict minimum : short, débardeur, chaussures minimalistes. Pour le reste, ma femme est chargée comme un bourricot 😂😂.

Light Feet Running

Concernant le rythme, ce sera du Cyrano : des cycles de 14mn de course et 1mn de marche.
La minute de marche me servira surtout à gérer l’effort mais aussi à m’hydrater et à m’alimenter (en plus des ravitos). Bien soigner le salé pour anticiper les pertes de sel. Et avec la chaleur qui s’annonce, il vaut mieux.
Le Light Feet Running toujours à l’esprit pour soigner ma foulée. Je sais que je ne pourrai pas développer la poulaine (car les allures seront basses). Par contre, ce sera un énorme focus sur la base de la pyramide LFR (posture, cadence, pose de pied sous le bassin, utilisation appliquée des bras). De même, ce sera l’occasion pour moi d’essayer des choses au niveau des hanches. En fait, mon idée est d’oublier mes jambes pour que le haut du corps (tout ce qui est au dessus du bassin) m’emmène sur ces 100km. Je sais que cela va retarder le moment où la fatigue pointera le bout de son nez.

100km de la somme trong

Courir : c’est aussi créer des liens

Le départ est à 07:00 et nous arrivons vers 06:15 pour récupérer nos dossards. La température est déjà douce.
Fin prêt 10mn avant le GO, je rejoins un autre coureur : Trong avec qui j’ai bien sympathisé via FB.
Nous avons un peu près le même niveau sportif. On part ensemble histoire de discuter un peu. Je le laisse filer 30mn plus tard afin de faire le Cyrano. Je souhaite rester dans le rythme que je me suis fixé (cela me réussira). J’avais aussi la crainte de troubler sa stratégie de course. Je sais que sa prépa a été sérieuse.

Gestion de course

L’épreuve se déroule sans aucun problème sur la première moitié de course. Je cours au cardio depuis le début : 140bpm (pourquoi ce choix? : ici). Je soigne bien l’hydratation, des petites parts de sandwich home made (protéine /glucides), jus de soja chocolaté, boisson isotonique fait maison et les ravitos pour compléter.
Je m’attendais à un parcours ennuyeux. Il n’en a rien été. Ma femme discute facilement avec les gens. Ça sera un atout car cela occupe bien le temps. Elle anime un peu le parcours avec la musique. Les autres coureurs en profitent….ou pas (mais ça avait l’air 😀).

100km route Somme
crédit photo : Sophie

On évite les soucis

Vers le Km50, ma chérie me propose un massage léger des jambes; histoire de mieux faire circuler le sang dans les jambes. J’accepte juste après le contrôle du Km52. La fatigue musculaire me gagne. C’est le moment de faire un break un peu plus long.
C’est reparti jusqu’au Km70 sans réel soucis. Je discute à nouveau avec d’autres coureurs.
Peu avant le Km70, je croise Trong qui entame le retour et Léonard (alias Joss), un ancien de mon club d’athlétisme. Je suis surpris de revenir sur lui.
Au Km70, je fais à nouveau un arrêt PIT STOP : massage et checkup des pieds. Mis à part la fatigue normale (comme les autres coureurs), ils vont bien. Les ALTRA vanish-r sont un bon choix : mes pieds sont à l’aise et ont la place nécessaire. Au besoin, j’ai prévu mes sandales de secours dans le panier.
Bon. Je m’aperçois que les chaussettes sont bien usées par les frottements au niveau de la plante des pieds. Je mets une nouvelle paire après avoir mis de la nok. D’ailleurs, j’ai fait attention de bien noker les zones de frottements. Tout s’est bien passé jusqu’à la fin : ni ampoules, ni brûlures.

Le combat commence

C’est reparti. Le mental est toujours bon.
Il reste un tiers à parcourir et je dois absolument rechercher à soulager l’impact au sol. J’essaye au mieux d’être actif au niveau de la hanche et des bras afin de maintenir la fréquence; c’est ce qui me permettra d’avancer.
Je passe le Km80 et ça commence à bien coincer. Je rattrape Joss lors du ravito et c’est encore plus compliqué pour lui. Au moment de repartir, il me suit. J’assume mon rôle de lièvre à ce moment. Je me dis que cela peut nous être bénéfique à tous les deux. Une émulation réciproque : pourquoi pas? Mais il ne tiendra que 2 ou 3 km.
Au Km88 : j’ai besoin d’un nouveau massage. Mais je trouve surtout un peu de répit.
C’est vraiment à ce moment que je livre le combat mental. Il va falloir serrer les dents jusqu’à la ligne d’arrivée. Par rapport à d’autres coureurs, j’ai de la chance. Mes jambes répondent encore un peu. Je n’ai pas de crampes qui m’obligent à marcher.
C’est vers le Km90, que je retrouve Trong (peu avant un ravito). Il est aussi en difficulté. Ma femme essaye de voir si elle peut lui apporter de l’aide. De mon côté, je recharge une dernière fois puis repars de suite afin d’en terminer le plus vite possible; tant que j’ai encore des forces.
Elle a ce qu’il faut dans le panier pour tenter de lui apporter une petite solution. Mais finalement, un bénévole est venu. Ce qui l’a obligé à s’effacer. Elle m’a donc rejoint.

100kmSomme95

En ligne de mire

Les minutes défilent et je file vers l’arrivée pour tenter de faire le sub 12h00. C’est compliqué, très compliqué mais le moral est là. Je ne m’en rends pas compte mais ma femme me dira ensuite qu’elle avait de la peine à me voir souffrir. C’est surprenant car je n’avais pas un sentiment si extrême. Mais les images que je verrai par la suite ne laisse aucun doute.
Je vois l’arche au loin. Ce n’est pas la foule d’un gros marathon mais les badauds m’encouragent et me félicitent. Je passe la ligne d’arrivée en 11h56.

Passer la ligne d’arrivée d’un 100 km sur route : une satisfaction

Le Cyrano aura été une bonne méthode pour gérer mes allures. Les jambes ont tenues jusqu’au bout. Je n’ai pas été contraint de marcher.
Il n’y a pas eu de moments de détresse. J’ai le sentiment d’avoir opté pour une stratégie qui m’a bien fait vivre cette course de 100km sur route.

A nouveau, le Light Feet Running de Solarberg Séhel m’emmène dans de bonnes conditions vers la ligne d’arrivée. Cette optimisation de la fréquence, du travail du haut du corps, distribuent bien les efforts sur l’ensemble du corps. Running economy : c’est ça 😊?
Non, blague à part, être attentif à ma foulée m’a permis de repousser le moment où la fatigue allait me fracasser. Bien sûr, sur ce type d’épreuve, il ne s’agit pas d’avoir une foulée telle que je pourrais l’avoir sur une course rapide. Mais les fondamentaux m’aident à limiter une usure prématurée, et à bien distribuer l’effort sur l’ensemble du corps. Sans cela, le déroulement de la course était tout autre; d’autant plus que je n’avais pas de prépa spécifique…

100kmSommeFinish

Une course en duo

Cette course n’aurait pas eu la même saveur sans celle qui partage ma vie.
Et oui !!! derrière la lumière, il y a l’ombre.
En fait, même si elle trouve qu’elle n’a rien fait d’extraordinaire, j’ai tout simplement bénéficié d’une assistance de haut niveau. Quelle motivation!! Quelle stimulation!! Une force de proposition face aux situations difficiles!!
Le lâcher-prise : ce n’est pas mon truc. Et pourtant, j’ai réussi (je trouve) à lui confier les clés.
MERCI ma CHERIE !!!

Un bel évènement

Concernant le parcours et l’organisation, c’est une bonne surprise. Nous ne sommes pas en montagne mais le paysage est agréable le long de la Somme. Amiens et sa cathédrale est une chouette ville. Quant aux bénévoles : ils nous ont bien fait sentir la chaleur humaine des gens du nord. Bravo à vous.
Finalement, les ingrédients étaient réunis pour que je passe une belle journée.
Et comme dirait certains camarades de course : c’est dans ce type d’improvisation qu’on fait les plus belles courses. Car il n’y avait aucune attente, aucune pression psychologique, aucune contrainte d’entrainement.
Et fier d’être un 100 bornard (💯) 😉

Moment de partage

L’aventure continue.
A nouveau, pour celles et ceux qui découvrent mes récits, n’hésitez pas à me laisser un commentaire (ci-dessous). Peut être avez-vous vécu ce même type d’expérience (ou souhaiteriez vous tenter l’aventure du 100km). Profitez de l’occasion pour partager vos impressions 🙂.
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A vos baskets !!!

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10km forestier en vibram five fingers https://www.runxp.fr/10km-forestier-en-vibram-five-fingers/ https://www.runxp.fr/10km-forestier-en-vibram-five-fingers/#respond Fri, 21 Sep 2018 15:20:10 +0000 https://www.runxp.fr/?p=2739 L’article 10km forestier en vibram five fingers est apparu en premier sur Running Experience.

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Voici mon Compte rendu de ma dernière course au 10km forestier. Un évènement qui a lieu au mois de septembre sur la commune de Roissy en Brie (Seine et Marne 77). C’est une course qualificative pour les championnats de France de 10km. Il est donc roulant. L’essentiel du parcours se fait sur des chemins en forêt.

C’est au tout dernier moment que je me décide à participer à cette épreuve de course à pied de 10km. J’ai donc profité de la possibilité de m’inscrire sur place le matin même. Dans ce cas, il faut prévoir un coût supplémentaire de 4EUR. J’arrive sur place peu avant 09:00 pour un départ donné à 10:00. Il fait beau et à peine chaud. Sur place, on y trouve un petit village de partenaires et l’animation est plutôt sympa. Le speaker fait le job. On sent bien l’ambiance de course.

 Comment j’entreprends mon début de saison

Après à mes deux courses sur Grenoble fin août à l’UT4M, j’ai pris 10 jours de repos. Cette période m’a permis de réfléchir à ce que je voulais faire cette automne. J’ai besoin de retrouver de l’allure. Au départ, je me suis lancé dans une prépa marathon en testant un nouveau programme d’entrainement (8 semaines avec 4 sorties hebdomadaires); différent de mes deux derniers marathons. Cela n’a duré que 10 jours. Il ne me convenait pas. Les sensations n’étaient pas bonnes: j’ai dû demander de l’aide à ma kiné. A chaque fois qu’elle me réglait un soucis, un autre arrivait. J’allais au casse pipe. La QSM ne donnait rien de bon.

Quel objectif ai-je établi pour ce 10km forestier?

J’ai donc décidé de programmer mes entrainements en fonction de mon état de forme. L’idée reste donc ce travail d’allure avec un gros focus light feet running. La charge hebdomadaire d’entrainement reste proche de celle d’un marathon mais mieux réparti (en faisant plus de sortie dans la semaine);en écartant la rigueur d’une prépa marathon. Ainsi je pourrai programmer mes courses à court terme en fonction de mes envies.
Pour ce 10km forestier le seul repère que j’ai est une séance de 2000m faite 10 jours avant la course. Les sensations étaient bonnes. Je peux m’appuyer sur cet entrainement. J’ai donc dans l’idée de partir à une allure autour de 4’10/km pour un temps de course de 41’30 ». Cette course me servira à valider (ou pas) mes capacités à tenir ce rythme. Je suis venu pour travailler mon allure et sentir mes pieds s’exprimer grâce aux vibram five fingers.

L’avant course : prendre soin d’optimiser l’échauffement

Il est 9:30. Afin de pouvoir être dans le rythme de la course dès le départ, je prends 20 minutes d’échauffement en courant en allure endurance fondamentale et je termine par 3 accélérations progressives en ligne droite. Je porte une veste coupe-vent et un bas de survet. Aucun étirement: je le déconseille. Pourtant, je vois pas mal de coureurs prendre le temps de le faire. C’est un rituel qui a très peu d’intérêt 😁.
L’échauffement terminé, le speaker demande aux coureurs de se placer dans les sas. J’ai à peine le temps de déposer mes affaires à la voiture. J’avale un gel et m’insère dans le sas 41’/43′.
C’est la première fois que je prends un gel sur un 10km. Je souhaite savoir si cela peut m’aider à mieux gérer la fin de course.
Le GO est donné à l’heure. L’organisation est sérieuse. Entre les sas et les informations claires du speaker, il y a une bonne prise en charge du coureur.

Une course de 10km en maitrisant l’allure

Comme d’habitude, le premier kilomètre est compliqué. Je dois me faufiler entre les coureurs qui ne sont pas dans la bonne allure; ou alors j’aurais dû mieux me placer avant le départ.
Les vibram five fingers aux pieds, je retrouve des sensations que j’ai perdu ces quelques dernières semaines. Ce pied dynamique où tu sens que les jambes veulent jouer. J’ai de l’énergie, l’esprit léger, les jambes légères. La météo est bien. La température est douce et il fait beau. Les conditions sont réunies pour l’amusement.
Les kilomètres défilent. Je remonte de nombreux coureurs. L’engagement des bras et du buste est le travail actif que j’entreprends. L’ouverture de la hanche : ce n’est pas encore évident. J’ai du mal à trouver la bonne sensation….la sensation tout court.
Au KM5, il y a un ravito liquide. Je décide de tendre mon bras; bien que je n’éprouve pas de difficulté. Je me dis simplement que cela me permettra de terminer sans être trop dans le dur. J’avale en une gorgée cette eau qui parfois fait défaut.

un petit groupe pour une seconde moitié de course ludique

C’est inattendu. Je sens une fille dans mes pas avec 2-3 autres coureurs. Nous sommes dans le même rythme. Cela me va. C’est stimulant de courir au sein de ce petit groupe. Pour le coup, je ne suis pas dans l’attente. Les sensations sont toujours bonnes. Je reste en avant. Mon idée est de relancer à chaque fois qu’un coureur vient à ma hauteur. Le chemin devant moi ne présente aucune difficulté. J’essaye de bien rester dans l’effort en travaillant très activement au niveau des bras; et cette torsion du tronc qui me permet de puiser l’énergie que je recherche. L’esprit toujours clair, je me concentre sur le light feet running. Je prête à peine attention à mon souffle; signe que je n’ai pas atteint mes limites. Le rebond du pied est bien dynamique. La course se déroule comme je l’imagine: c’est surtout ma posture qui m’intéresse.
Avec l’aide du groupe, j’ai la possibilité de relancer 3-4 fois. En fait, cela nous aura surtout permis de maintenir l’allure.

La fin de course : on donne souvent tout

Le dernier kilomètre se profile et un coureur se détache. J’attends encore un peu. Il prend environ 20 mètres. Passé le KM9, je suis encore lucide. Je mets plus de rythme pour essayer de le rattraper. On remonte quelques coureurs.
Je franchis la ligne d’arrivée derrière lui. Il m’a vu arriver dans son dos à 20m de l’arche et a su trouver la force pour relancer 😆.

10km forestier USRA 2018

Des progrès rassurants pour le futur

J’ai pris plaisir à faire cette course. Le parcours que nous offre le club de Roissy en Brie (USRA) est roulant sur des chemins forestiers qui se prêtent au jeu du 10km.
J’ai eu un bref échange avec la fille au ravito après l’arrivée. Cela lui a permis de rester sur un bon rythme. Contente de sa course en ce début de saison. C’est un plaisir de courir dans ces conditions 🙂.
Une nouvelle fois, c’est une belle séance de travail. Je suis en train de trouver cette foulée qui me permet de mieux gérer ma course; de bonne augure pour la suite.

Et vous? Qu’en pensez-vous? Croyez vous qu’il y a un intérêt à travailler sa foulée 😊?
Si cet article vous apporte une information intéressante, laissez moi un commentaire juste en-dessous.

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merrell trail glove 4: test chaussures de trail drop 0 https://www.runxp.fr/merrell-trail-glove-4-test/ https://www.runxp.fr/merrell-trail-glove-4-test/#comments Sun, 09 Sep 2018 17:50:55 +0000 https://www.runxp.fr/?p=2715 L’article merrell trail glove 4: test chaussures de trail drop 0 est apparu en premier sur Running Experience.

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La Merrell trail glove 4 est une chaussure de trail pour les coureurs avertis. Ses caractéristiques sont remarquables et répondront aux attentes pour celles et ceux qui recherchent:
Légèreté, souplesse, dynamisme, un chaussant qui laisse le pied s’exprimer, un grip efficace, un drop faible.

poids merrell trail glove 4

Attention!!! Vous devez avoir une expérience solide du barefoot running (coureur minimaliste). Sinon, les tensions musculaires sont assurées 🙂.

Merrell trail glove 4 : une chaussure de trail running minimaliste

souplesse merrell trail glove 4

Cette chaussure de la gamme barefoot de chez Merrell répond à de nombreux critères pour les habitués de la course naturelle.
Voici dans le détail, ses caractéristiques:
drop: zéro
poids: 241 grammes (en taille 44).
toe-box: large. Les pieds ont la place 😊
semelle: souple, flexible, petits crampons.
vibram : le fabricant dont la qualité des semelles n’est plus à démontrer. Le grip sur les trail glove 4 est très efficace.
Afin de choisir sa taille : pas de surprise. Votre pointure habituelle conviendra très bien.
Mon conseil : mesurez la longueur de vos pieds en cm. Puis reportez vous au tableau des tailles du fabricant.

merrell trail glove 4 souple

Merrell trail glove 4 : mise en garde !!!

Cette chaussure de trail running en drop 0 est avant tout réservée aux coureurs ayant déjà l’habitude des drop faibles.
Pour les coureurs voulant tenter une meilleure expérience en course à pied, je recommande une transition en prenant votre temps.
Vous aurez ensuite de meilleures sensations; plus à l’écoute de votre corps.
Aucune chaussure n’offre la technologie nécessaire permettant de moins se blesser ou mieux performer.
La technologie: ce sont vos jambes !!! (et la manière de les utiliser 😉)

merrell trail glove 4 Ut4m

Le terrain de jeu des Merrell trail glove 4

Comme le nom l’indique, je les utilise essentiellement en mode trail running.
Forêt, bord de mer, alpage, et route : elles sont à l’aise.
Je les ai utilisés lors de l’Ut4m oisans 40 : tout s’est bien passé.
La pose de pied est sûre. Elle accroche très bien sur sol sec, humide, et légèrement gras.
La semelle filtre bien les irrégularités du sol (y compris pierriers)
Un passage les pieds dans l’eau, le mesh permet une très bonne évacuation de l’eau.
Le pied est bien maintenu. Le pare pierre fait le job.
Bref, on garde un pied dynamique et je cours en toute confiance avec les Merrell trail glove 4.

grip merrell trail glove 4

Suis-je convaincu par les Merrell trail glove 4 ?

Mon pied peut s’exprimer. Et j’ai trouvé le niveau de protection suffisant dont j’ai besoin pour les courses de trail longue durée (plus de 40km). La conception de la chaussure me laisse penser que je vais pouvoir faire de longs kilomètres; affaire à suivre 😉.
Sans hésiter, c’est la chaussure de trail running que je préfère à l’heure actuelle; pour les courses à la belle saison.
Pour l’hiver, mon choix se portera sur des chaussures avec des crampons d’une accroche encore plus efficace (en terrain très gras).

Et si vous les possédez aussi, pensez à laisser un commentaire juste en dessous 🙂.
Cela permettra aux coureurs d’avoir plusieurs avis qui pourront les aider à choisir.
De même, partager cet article lui donnera plus de visibilité 😉

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Ut4M Oisans 40 : comment repartir le 2nd jour https://www.runxp.fr/ut4m-oisans-40-comment-repartir-le-2nd-jour/ https://www.runxp.fr/ut4m-oisans-40-comment-repartir-le-2nd-jour/#respond Sun, 02 Sep 2018 10:24:03 +0000 https://www.runxp.fr/?p=2701 L’article Ut4M Oisans 40 : comment repartir le 2nd jour est apparu en premier sur Running Experience.

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L’Ut4M Oisans 40 est la 2nde étape de l’Ut4M challenge. Après l’Ut4M Vercors 40, j’enchaîne une autre course de trail running qui va me permettre de prendre de l’expérience. En effet, je souhaite me confronter à l’enchainement d’une deuxième course de longue durée afin de voir comment je peux réagir avec une simple nuit de récup. Vais-je pouvoir repartir dans de bonnes conditions?

Comment bien enchaîner 2 courses sur 2 jours

A nouveau, Je passe la nuit très proche de la ligne de départ (à 200m). Le van est vraiment un support logistique remarquable. C’est un soucis en moins à gérer.
Afin de partir à nouveau dans de bonnes conditions, j’ai pris le soin:

  • de reconstituer mes stocks d’énergie (glycogène)
  • d’apporter des protéines pour optimiser la récupération musculaire
  • de m’hydrater (Saint-Yorre)
  • et enfin du compex avant d’aller au dodo. Le jour vient à peine de se coucher.

Un départ en décalé de celui de l’UT4M challenge

Ut4M

Le matin de la course, le réveil se fait vers 06:00. J’ai bien dormi. L’esprit léger, je me dirige vers la ligne de départ vers 06:45.
Le speaker fait une énième annonce pour un contrôle des sacs. Je ne le sais pas encore, mais il fait froid et humide sur les hauteurs. Il y aura du vent.
Je fais connaissance avec quelques coureurs; dont une coureuse auvergnate en sandales 👍.
J’apprendrai plus tard qu’elle finira la course 1 heure avant moi 👏.
Afin de fluidifier la course, les organisateurs décident de faire partir les coureurs du challenge à 07:00. Les coureurs qui ne font que la course du massif de l’Oisans partiront à 07:30. J’en fait partie.
En fait, il y a un passage étroit juste quelques centaines de mètres après le départ qui crée un embouteillage.
Je décide donc de mettre du rythme afin de ne pas me retrouver coincer et je m’en sors plutôt bien. Ensuite, je me bride afin de ne pas me retrouver dans une situation où je ne pourrai pas gérer la fin de course. En effet, la fin est une longue descente comme seules les courses de montagne savent nous les offrir. Je ne me promène pas non plus; c’est quand même une course 😬.

En montagne : De bonnes cuisses, ça aide

Je m’emploie à courir dès que c’est roulant (les fondamentaux du light feet running pour m’économiser). Je redoute les descentes. Mon manque de force musculaire mis en évidence cet hiver ne me donne pas confiance. La montagne requit des qualités musculaires spécifiques. Le travail est en cours sur ce point. Ce n’est pas encore ça mais je compte y apporter un soin particulier sur la prochaine saison.

Un trail : c’est aussi des rencontres

Ut4M ravito Poursollet

J’arrive au premier ravito de Laffrey en 2h25 (K14): Ma chérie est présente. Je ne l’attendais pas sur ce premier. Et ça fait plaisir. Je m’hydrate bien et prends des forces. Dawa Dachhiri Sherpa est bénévole. Il m’adresse quelques mots d’encouragement. Je sens une gentillesse naturelle. Malgré cela, je manque d’être impoli tellement je suis dans ma course.
L’énergie est là mais les jambes ont du mal à se libérer. Le temps est gris mais cela ne gêne pas la course. Je repars et le moral est au beau fixe. J’ai du mal à trouver des repères autour de moi. Quels coureurs suivre? Un bon nombre me dépasse. J’ai déjà une journée de course dans les pattes; mais ce n’est pas le cas pour tous. Il y a bien Alexis qui a aussi fait le Vercors la veille mais il a réussi à prendre le large; bien meilleur grimpeur que moi 😬. Je fais donc sans. Je fais ce bout de parcours avec un expat qui vit dans le Colorado. Bien entendu, on parle de sa vie là-bas dans un cadre que j’apprécie. Ses soucis aux genoux l’empêche de mettre du rythme en descente. Je poursuis donc ma route.

La montagne : un milieu qui peut être hostile

J’atteins le 2nd ravito de La Morte en 4h30 (K25 à mi parcours). On est dans la brume. A nouveau, je prends le temps de me ravitailler. Il est midi. J’ai faim. Je me sers en charcuterie et en TUC. De la protéine et du salé me font du bien. Un verre de coca puis je vide les débris de mes chaussures. Je repars pour attaquer 1000M de D+; direction le pas de la Vache (à plus de 2200m d’altitude). Passé les 1800m d’altitude, le froid se fait sentir. Je ne sors pas encore les vêtements chauds. Mais une fois au sommet, le vent est agressif. Je me pose un instant pour simplement mettre une seconde peau manche longue par dessus mon débardeur de course. Je fais à nouveau 200m et hésite à mettre ma veste imperméable; tellement j’ai froid. On est sur des crêtes. La visibilité est très moyenne. Les bénévoles nous mettent en garde. Finalement, je n’en fais rien. J’ai peur d’avoir trop chaud et je sais qu’on redescend de suite. Je m’en sors plutôt bien; chanceux. Avec du recul, emporter un coupe-vent aurait été une bonne alternative.

Dernier ravitaillement: fatigué mais encore des forces

Le dernier ravito officiel du Lac du Poursollet (K37) est atteint en 7H40. Je suis encore sur la réserve. A nouveau, je prends le temps de bien m’hydrater et m’alimenter; sans exagérer.
Je croise à nouveau Dawa et échange quelques mots avec lui. C’est l’occasion d’une photo souvenir. Je ne suis pas trop groupie mais c’est un modèle de simplicité. Et j’adore ça chez une personne.

Ravito inattendu avant la longue descente finale

lac de l'agneau

Je quitte le ravito et attaque la dernière montée (400m de D+) pour atteindre un plateau de lacs. Je trottine au début puis prends quelques photos. La fin approche. Je mets du rythme tout en sachant que la descente tant redouter arrive. Je dépasse quelques coureurs.
Avant d’entamer la descente sur Rioupéroux, un ravito surprise dans un refuge (Chalets de la barrière). Les bénévoles ont assuré!!! Un peu d’énergie puis c’est reparti. A mon grand étonnement, je réussie à m’engager à une allure sympa. Je continue à doubler. C’est long. C’est usant. J’espère juste que je tiendrais jusqu’à la fin de la descente. Et ça sera le cas. J’arrive sur la route. Et contrairement au Mercantour (où je finis en touriste 😬), je cours dès que c’est roulant. La dernière ligne droite se fera d’ailleurs avec le sourire puisqu’un coureur du challenge semblait préoccupé par mon approche (voulant certainement rester devant moi). Je suis rentré dans son jeu et l’ai taquiné un peu sur les derniers mètres. Il finit devant moi; et je suis content pour lui 😛.

Riouperoux : fin de course à la base vie

Ut4M Rioupéroux

J’ai fait cette course en 10H30. Cela m’a permis de mieux me connaitre. J’ai une faim de loup : un bol de pates, saucisse frite, et la saint-yorre. Une douche froide (pas le choix mais cela me va très bien) et c’est la dernière occasion d’échanger ses impressions avec quelques coureurs. Nous sommes nombreux à bien vivre cette course. J’en fait partie. La ville de Grenoble ne m’attire pas vraiment. Mais le terrain de jeu qu’elle offre aux coureurs est génial!!!
Les bénévoles au petit soin, un très bon balisage, un choix varié sur les différents ravitos. Il y a de l’expérience dans l’organisation.
Le seul petit bémol est au sujet des navettes. Il y a peu de solution si pour une raison ou pour une autre, un coureur (n’ayant pas pris l’option lors de l’inscription) se retrouve (à la dernière minute) sans moyen de transport. Ce n’est nullement un reproche car une organisation ne peut assumer toutes les situations. Mais c’est un service qui peut faire la différence lorsqu’on sait que les parcours ne sont pas des boucles 😊. D’autre part (de source sûre), je sais que certains chauffeurs ont ramené chez eux des coureurs ayant abandonné sur l’ultra dès la première nuit. Bravo aux équipes. C’est dans ce genre de détail que nous (coureurs) gardons de bons souvenirs.

J’ai maintenant des repères pour poursuivre l’aventure trail running

Je termine cette saison avec de nouveaux repères. Il est temps de sortir de ma zone de confort. Voilà 3 ans que je m’efforce à essayer de comprendre comment je fonctionne. Les capacités de mon corps à l’adaptation. Une base de départ pour gérer mon hydratation, mon alimentation; les vérités sur le business du matériel, des produits d’aide à l’effort. J’ai une idée bien plus précise. J’ai désormais une base de travail fiable pour explorer ce qui m’intéresse. Je vais essayer d’ouvrir un nouveau chapitre de cette aventure avec moi-même.

Nouveau chapitre pour de nouvelles aventures running

Les fondations sont bientôt terminées. J’ai appris que la patience était le meilleur allier. L’écoute de ses sensations est fondamental. Apprendre à courir avec sa tête, ses bras, le haut du corps. Le « X training » est une piste que je souhaite explorer en 2019 : le vélo, la natation, etc… Car c’est une certitude : cela m’aidera à mieux prévenir les blessures en course à pied. J’espère que mon corps sera prêt à subir ces nouvelles contraintes. J’ai maintenant une bonne idée de ce que je dois mettre en œuvre pour rendre mes compétitions encore plus ludiques; aller me confronter à quelques limites physiques, chronométriques 🙂.
Je vais encore découvrir, apprendre, me casser les dents. Mais les fondamentaux sont bien assimilés. Il y a, et il y aura toujours des amis, des copains pour me le rappeler. Et si je peux sensibiliser quelques coureurs autour de moi, ça sera de bons moments de partage 😉.

Si des coureurs ont fait cette course et ont partagé un bout de chemin avec moi, faites moi signe 😊.
Aux lecteurs, un commentaire d’encouragement (en bas de cette même page) fait toujours plaisir (et permet de rendre l’article plus visible 😬).

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L’inscription à l’UT4M40 Vercors se fait en février. Avec Ju et Fab, nous cherchons une course de montagne à faire à la fin de l’été. Nous choisissons l’UT4M. Les courses proposées ont l’avantage de satisfaire l’appétit de chacun (ultra et 100Master, entre autre). Je décide finalement de profiter du format challenge (en ce qui me concerne 2 des 4 courses) afin de découvrir cette région. Cela sera aussi l’occasion de courir avec ma compagne le premier jour et de lui faire découvrir la distance du 40km en trail. Ma non participation au 100 Master est une décision liée à ma participation à l’UTCAM 90K au mois de juin dernier. Je n’ai pas encore suffisamment d’expérience pour m’attaquer dans un intervalle de temps aussi court à la barrière des 100km.
C’est de toute façon l’occasion de faire cette course en amoureux 🙂. Elle a des qualités pour courir en montagne. Je sais que je vais apprendre et que cela sera utile pour ma progression.
Ce week-end à Grenoble viendra clôturer un road trip en camper van. Une boucle à travers l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, l’Italie, et enfin la France.

UT4M40 Vercors : derniers actes avant le départ

Le retrait des dossards se fait facilement. Le contrôle du matériel est fait sérieusement. Nous avons un soucis de dernière minute que l’organisation n’a pas su gérer. En effet, il existe un service de navette qui est proposé lors de l’inscription. Le parcours n’étant pas une boucle (quel que soit le massif), il faudra assumer seul un imprévu de dernière minute si cette option n’est pas prise. Finalement, le planning des différentes courses a permis à Fab de nous récupérer à l’arrivée (à VIF).

L’UT4M40 Vercors a lieu le jeudi. Nous sommes 1100 coureurs au départ. PArmi nous : les coureurs du challenge (une variante de l’ultra : 4 courses en 4 jours) et ceux du Vercors20. Nous avons dormi dans notre van près du lieu de départ à Seyssins. La nuit a été calme.
Sheraz et moi sommes détendus. Les préparatifs se font tranquillement et sans stress. C’est un avantage d’avoir dormi à 5mn à pied du lieu de départ.
Nous confions notre sac de vêtement propre à l’organisation et nous entrons dans la zone de départ; après un dernier contrôle du matériel.

Jour de départ à Seyssins

départ UT4M40 vercors seyssins
08:00 le départ est lancé. On s’attend à une mise en jambe de 4km sur une partie roulante. En fait, on aura d’entrée de jeu du dénivelé 😛. Bon, après tout, on est venu pour une course de montagne, n’est-ce-pas?
Je prends soin de garder un rythme qui convienne à Sheraz tout en faisant en sorte de la sortir de sa zone de confort. La course se déroule plutôt bien dans la mesure où il y a de l’engagement de sa part et qu’elle est (plutôt?) contente d’être là.
On arrive au K11 au pied du tremplin de saut à skis de Saint-Nizier de Moucherotte : ce sera un bel embouteillage. Il y a une file d’attente pour grimper les marches qui nous mènent au ravito une fois en haut.

La vue magnifique sur Grenoble

vercors moucherotte
En vue de ma seconde course le lendemain, je dois soigner l’hydratation et les apports glucidiques. Je fais le plein de flotte et prends le temps de manger (pas trop non plus 😬).
Sheraz a assez de flotte pour atteindre le ravito suivant. Elle ne fera que picorer à Saint-Nizier.
Nous continuons l’ascension vers le sommet. Nous atteignons Moucherotte (1900m d’altitude) peu avant 11:30. La vue est dégagée et nous propose un premier joli spectacle sur la ville de Grenoble. Puis c’est la descente vers le second ravito (Lans-en-Vercors). Cette section est plutôt roulante et on prend plaisir à courir. J’attire son attention afin d’en profiter pour faire un travail d’observation du sol : poser le pied au bon endroit en cherchant l’efficacité. Le ravito est atteint dans de bonnes conditions. Le moral est toujours là et on voit quelques traces de fatigue qui commencent à apparaitre 🙂.
On soigne mieux notre ravitaillement et le plein est fait pour nous deux. On doit maintenant atteindre le pic Saint-Michel (env. 1960m d’altitude). Il commence à faire chaud. Le sommet est atteint vers 13:15.

La longue descente qui chauffe bien les cuissots

La difficulté de la journée est la longue descente vers Saint-Paul de Varces : 7km de descente et 1500 D- 😱.
Ma compagne a les qualités pour la descente. Si bien qu’elle mène la danse. Je me retrouve à devoir suivre son rythme. Je pensais avoir une marge pour me préserver (en vue de la course UT4M40 Oisans); il n’en est rien. La descente se fait à la seule force des jambes et la réalité c’est que si je suis son rythme, je le payerai pour Oisans (j’ai 3500 de D+ qui m’attendent 😂).
Elle a deux lacets d’avance sur moi et se retourne en s’inquiétant de me voir si loin; ce qui je pense l’a freiné dans son élan.
Avec du recul, nous aurions dû discuter de cette possibilité d’être séparé.

Malgré la fatigue, on reste concentré sur la course

On arrive au dernier ravito à Saint-Paul de Varces (K31). Il fait chaud et nous devons prendre le temps de bien nous rafraîchir et d’apporter des adaptations vestimentaires. La fontaine est comme un oasis qui fait un grand bien au moral. La fatigue est présente. Je le vois sur son visage. Pour ma part, je dois gérer mon état de forme. Les voyants sont au vert mais je dois faire attention à mon capital physique.
Sans m’en apercevoir, Sheraz ne s’alimente pas (ou mal) pour la fin de course. Il fait suffisamment chaud pour que l’organisme soit encore mis à rude épreuve. Il reste encore une bosse à franchir avec ses 400 de D+. Je vois ma chérie à la peine. Elle fait l’ascension quelques mètres derrière moi et en profite pour discuter avec une autre coureuse. La difficulté franchie, à nouveau, elle trouve les dernières forces pour relancer dans la descente. Arrivés sur la partie roulante, j’essaye de la maintenir dans le rythme. Elle est dans le dur. Nous finissons la course au trot. La ligne d’arrivée est franchie en 08h07. Il fait chaud. Je me dirige de suite au ravito pour m’alimenter et m’hydrater. Vient ensuite la douche qui fait un bien fou. Les pieds à l’air libre, je leur redonne leur liberté 😬.

Le renforcement musculaire prépare aux longues descentes

trail 40km vercors
Ma compagne a désormais un repère qui lui permettra de mieux gérer les courses de distance inférieure. Cette longue descente aura aussi permis de confirmé que le travail à l’entrainement à payer; puisque les jambes ont répondu présent. Un travail particulier de renforcement musculaire est un des éléments fondamentaux lors de ces répétitions; merci Pascale (notre kiné). Je n’avais pas vraiment de doute pour cette journée. Par contre, j’ai hate de savoir ce qu’il en sera le lendemain après ma course sur le massif de l’Oisans.
D’ailleurs, au passage, lors de cet UT4M, il y avait une conférence au sujet de la préparation physique pour les courses de trail running. Il était beaucoup question du bénéfice qu’apporte le renforcement musculaire. J’ai assisté à une intervention remarquable de Sabine Ehrström et de Sébastien Cornette. Cette conférence a donc terminé de me convaincre du bénéfice d’un travail de renforcement en plus de la course. Pascale m’avait déjà bien sensibilisé sur ce sujet.

Courir en couple : une bonne idée

VIF ut4m vercors
Courir en milieu montagneux avec ma compagne est un plaisir et je mesure la chance de pouvoir le partager à ses côtés. La plus belle récompense est de la voir contente d’avoir affronté la distance avec un bon mindset. Cela lui a donné le goût de découvrir d’autres expériences sportives.
Encore bravo ma chérie 😘

Le week-end est loin d’être terminé. Je fais en sorte de maintenir un bon niveau de glucide, et d’hydratation. Les protéines pour optimiser la récupération. Et enfin le dodo se fera tôt afin de repartir le plus frais possible.

N’hésitez pas à me laisser un commentaire si cet article vous a plu 😛. Un soutien fait toujours plaisir 🙂.
Et vous? Comment gérez-vous pour repartir sur une longue course le lendemain?

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Le parcours de l’Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour nous fait découvrir les massifs du magnifique arrière-pays niçois. Deux objectifs: aller au bout des 90km et évoluer sur ce terrain en minimaliste. Cette distance me permettra de gagner en endurance et travailler mon mental. De même, je souhaite savoir si je suis prêt à parcourir une telle distance grâce aux vertus de la course naturelle. Une course qui se fera donc avec les inov-8 terraclaw 220 aux pieds.

NICE : départ de l’ultra trail Côte d’Azur Mercantour

N’ayant pas été tiré au sort pour le marathon du Mont-Blanc, je me suis inscrit à cette course. Elle semble présenter le même profil et le parc national du Mercantour est un site que je souhaite découvrir. Le parcours est un tracé dont le départ se fait au nord de Nice pour terminer à Saint-Martin-Vésubie; un village à environ une heure de Nice en voiture.
Le retrait des dossards se fait à la promenade des anglais en bord de mer. Un contrôle efficace de l’équipement obligatoire en échange du sésame pour prendre le départ. L’accueil des bénévoles est sympathique.
Pour nous rendre au départ de la course, il y a trois solutions: Prendre une navette depuis Saint-Martin-Vésubie, prendre une navette non loin de la piscine Jean Bouin à Nice (il y a un parking réservé aux véhicules des coureurs), ou se faire déposer par nos propres moyens (un choix plutôt compliqué).

Arrivé la veille, j’ai passé une bonne nuit. Je retire mon dossard vendredi le matin de la course. J’imagine ensuite pouvoir faire une bonne sieste avant le départ. Finalement, ce sera une petite pause de 25 minutes.

trail Mercantour avant le départ

Rendez-vous est donc pris pour un début de course à 17:00. Les coureurs du 90k et du 145k s’élancent ensemble. Je retrouve les copains. On s’encourage.
Je sais que je ferai la majorité de la course seul. Je ne souhaite pas me faire piéger dans une allure qui ne me conviendrait pas.

Le départ en fin de journée

Le GO est donné à 17:03. Il faut un peu de temps avant que le peloton ne s’étire. La température est douce et tout à fait supportable. On grimpe immédiatement sur les hauteurs. On laisse Nice derrière nous. Le jour se couche. La vue sur la ville et la mer est très agréable à voir. Je tire avantage de ce moment en partant à une allure moyenne de 12’/km (5km/h).

ravito UTCAM K14

En effet, ayant peu de références, et même si le but est de simplement terminer, j’essaye de tenir un rythme. J’atteins ainsi le ravito du Levens (K30) peu avant 23:15 sans trop de difficulté. C’est l’occasion de faire un premier point.

Les bénévoles et le public

La commune de Levens est la première zone vie du parcours. En arrivant, le public nous encourage. Je sens la bonne humeur. L’ambiance nous porte. Et ça sera comme ça régulièrement tout au long de la course. La nuit, le jour, on croise des habitants sur le bord du chemin à des endroits improbables. De même, les bénévoles sont bien présents même là où on pense être au milieu de nulle part. Quelle présence!!! Les points de contrôle sont nombreux. On est bien encadré.
J’entre dans l’enceinte de l’école au milieu des autres coureurs. Je pense y retrouver mon pote Seb; qui finit par arriver. Il m’expliquera s’être perdu.
Je prends le temps de manger et de me noker les pieds. Je repars après 30 minutes en décidant de réduire l’allure.

La course de nuit

crépuscule utcam

Afin de tenir la distance, je segmente la course entre chaque barrière horaire.
Je quitte Levens pour Utelle avec Seb. On reste peu de temps ensemble. Il s’arrête et je crois à ce moment qu’il est en train de ranger sa veste dans son sac. Comme souvent, je me dis qu’il me rattrapera.
Au milieu de la nuit, j’entre seul dans Utelle (K44). J’arrive à encore gérer mon effort. Mais le premier bilan est sans appel. Le parcours est technique : je ne peux poser ma foulée. Chaussures sans amorti et avec peu de protection, j’adapte mon allure pour préserver mes pieds. Ce n’est pas vraiment un problème car je souhaitais confronter la course naturelle à une telle distance; même si je ne m’attendais pas à autant de pierres et de cailloux.
Je me pose pour retirer les débris dans mes chaussures et me noke à nouveau les pieds. Au même moment, face à moi une scène à laquelle j’ai peu l’habitude d’assister: des coureurs qui font la queue pour rendre leur dossard. Les visages sont fermés. Il est 3:40 et la barrière horaire est à 5:10.
Je quitte le ravito 20 minutes plus tard et Seb ne m’a pas rejoint : il doit surement faire la course avec les copains; derrière.
Les conditions de nuit sont bonnes. Je continue à progresser mais la fatigue se fait bien sentir. J’ai quelques moments d’absence. Je prends alors la décision de prendre une pause au K50 dans un coin au calme. Il est 05:30. 20/25 mn plus tard, il fait frais. L’humidité du matin se fait sentir. Je me remets en course.

Quelle surprise!!!

Mais avant de m’élancer, je savoure la vue sur les massifs. Un moment magique au petit matin où le soleil pointe le bout de son nez. Le parc national du Mercantour est plus au nord. Il ne s’offre pas encore à moi.
Je ne sais pas du tout où je me situe au classement. Les copains m’ont-ils dépassé pendant ce break?
Je poursuis ma route. Mes pieds montrent des signes de fatigue et je ne suis plus du tout frais. J’ai pris de nombreux chocs aux pieds à cause des pierres.
J’atteins enfin le ravito du K55 au col d’Andrion. Je prends une chaise et soigne mes pieds: un massage qui me fait du bien et la nok à nouveau. Je vois apparaitre Jérôme et Jean-Michel. Je leur demande où sont Seb et Rudi. Ils ont abandonné. Seb a eu des soucis pour s’alimenter correctement et s’est arrêté à Utelle. Concernant Rudi, il a décidé d’arrêter au K30. Je prends un coup au moral. Au même moment, à ma grande surprise, Francisco (un autre pote) vient à ma rencontre. Je manque de lucidité: je crois qu’il a fini sa course. Mais en fait, ce sera un abandon aussi: hypoglycémie. Il ne pouvait plus s’alimenter aussi.

Le parc national du Mercantour

vue sur le parc national du Mercantour

C’est un moment difficile à gérer. Je fais le plein de flotte et me réserve 500mL de coca. Je reprends des forces.
Un signe à Jérôme pour lui dire que je file. J’ai à nouveau froid. J’essaye de donner du rythme pour me réchauffer. L’objectif est d’arriver au mont Tournairet (K65); le point le plus haut de ma course. J’y arrive après un peu plus de 17 heures d’effort. Une vue magnifique à 360° s’offre à moi. J’admire le parc national du Mercantour.
Je prends quelques minutes pour savourer. Le soleil caresse la peau. Cela me donne de l’énergie. Je vais en avoir besoin pour cette descente; LA descente. C’est du costaud dès le départ. Quelle pente! Que c’est long!
Mes pieds subissent, encaissent les chocs. Je ne sais plus quoi penser entre l’expérience que je suis venu chercher et la souffrance dans laquelle je suis entré. C’est interminable. Il y a pas moins de 5-6km.

La zone vie de Roquebillière

Je retrouve ensuite un peu de route avant d’arriver à la zone vie à Roquebillière (K74). Il est 12:30. Il fait maintenant bien chaud.
Je récupère mon sac de délestage. Je prends une douche et change de vêtements. De même, changement de chaussures; pour plus de protection. J’avais prévu cette possibilité au besoin.
Un coup de téléphone à ma chérie pour lui dire que je vais bien. Elle me donne quelques infos de course et le fait de l’entendre me fait beaucoup de bien. L’émotion m’envahit un court instant. Je sais que je dois y retourner. Je dois terminer. Je sais que ça va le faire. Mon corps et mon esprit sont diminués mais répondent encore présent. J’ai cette chance de ne pas avoir de gros pépins physiques. Il y a bien des grosses baisses d’énergie par moment. Mais j’ai ce qu’il faut pour tenir.
Un plat de pâte/saucisse, des fruits, puis c’est reparti. Il est un peu moins de 13:15.

Direction la ligne d’arrivée à Saint-Martin-Vésubie

La chaleur se fait bien sentir. Le soleil m’écrase. Je grimpe immédiatement dans le village. Je profite de la moindre occasion pour me mouiller. Il y a quelques fontaines.
En sortant du village, la fin de parcours se fait heureusement sous les arbres. Les chemins sont bien mieux praticables. Mais à ce moment de la course, il n’est pas évident de relancer. Je fais au mieux.
La dernière difficulté passée, j’atteins la route. Il reste alors 6km mais je crois sur le moment qu’il en reste plus que 2 (mauvaise indication d’un spectateur). A ce moment, je rattrape un coureur qui n’a plus la force de courir. J’ai la faiblesse de rester avec lui. J’ai bien un doute sur les 2 km restants mais je n’ai plus cette lucidité à bien réfléchir. La combativité n’est plus là. Pourtant, cette partie est un faux plat descendant. Je suis dans la facilité de la discussion.
J’entre enfin dans le village. Seb et Rudi sont présents pour m’accueillir. Je propose au coureur de terminer en courant. Il me dit d’y aller. Mon objectif principal est atteint : je franchis la ligne d’arrivée.

Bilan de l’UTCAM 2018

J’ai réussi à aller au bout de cette aventure dans des conditions acceptables. Mes limites ont encore été repoussées. La course naturelle me prouve une fois de plus que je prends le running par le bon bout: sport et bien-être au centre de ma pratique.
Finalement, mes pieds sont en très bon état. Ni ampoules, ni ongles noirs.
Les courbatures sont bien présentes mais à un niveau vraiment moindre de ce que je craignais.
Je me suis créé des repères pour la suite. J’espère que j’en profiterai avantageusement. Wait and see 🙂.

L’ultra trail Côte d’Azur Mercantour est une longue épreuve d’endurance d’une qualité remarquable:

  • Un parcours très technique.
  • Une organisation bien rodée avec un balisage de haut niveau et des points de contrôle nombreux.
  • Une vue époustouflante sur les massifs de l’arrière pays niçois.
  • La bienveillance des bénévoles et des habitants m’a permis de rester combatif.
  • Un départ de course à 17:00 qui permet d’aborder la première nuit dans de bonnes dispositions.

Pour celles et ceux qui connaissent cette distance, comment l’avez-vous gérez la première fois?
Partagez votre expérience en laissant un commentaire. Je suis sûr que cela peut aider la communauté 😉

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C’est la seconde fois que je viens à la maxi-race d’Annecy. Cet évènement majeur du trail running en France réunit de nombreux passionnées de course à pied et de montagne. L’organisation propose aux coureurs des formats de course très variés. Pour moi, ça sera encore la marathon-race (42km et 2650D+)🙂.

Objectif

Mi-juin, j’ambitionne de me présenter au 90km du trail du Mercantour. La marathon-race d’Annecy sera donc une course de préparation. J’ai des réglages à faire et je dois travailler le dénivelé. Je suis venu chercher ces deux longues montées et descentes qui font mal aux cuisses. Comme certains disent : ‘je suis venu casser de la fibre’ 🙂.
J’envisage donc de me rendre au mont Baron (km35) en gérant mon effort pour ensuite terminer la descente au lac en m’amusant un peu plus.

L’avant course

C’est vraiment sans pression que je me présente au départ. Contrairement à mon habitude, je n’ai pas fait de cure de malto. Par contre, j’ai mangé des pates les 3 soirs qui ont précédé ma course. Un burger chez ‘roster’ le vendredi midi. Les bonbons haribo. On peut pas dire que j’ai été raisonnable 😛.
Le samedi se fera sur le bord des chemins pour suivre la course de la maxi-race et l’ultra-race des copains. Le sommeil ne sera pas optimal pour la marathon-race. Mais je ne suis pas inquiet.

Le départ depuis Doussard

Dimanche, le réveil à 05:50, je mange une banane et 2 madeleines. J’arrive sur Doussard vers 07:00 (au sud du lac). Je ne prévois pas d’échauffement. Mon top départ se fera à 07:33 (deuxième vague).
Au fil des expériences, je me connais mieux. Il y a des choses que je prenais qui ne sont plus dans mon emport. Je mets de côté la boisson isotonique (on verra à l’avenir) pour privilégier l’eau. Les apports glucidiques et sels minéraux se feront autrement.
Pourquoi ce choix? Surtout pour éviter l’écœurement. Et parce que l’eau: c’est plus facile à gérer lors des ravitos.
J’ai avec moi un gel énergétique avec du BCAA et un 2nd à base de sel. Une compote pour le plaisir. Un CLIF bar (céréale). La sporténine (à chaque heure). Et deux sachets de sel (une révélation). Les ravitos viendront compléter mes apports énergétiques et sels minéraux.

La montée vers le pas de l’Aulps

Je m’élance sur un peu moins de 3 kilomètres pour atteindre la première montée. Le light feet running (par ici mon bilan 2017) m’accompagne sur cette portion où je crois mettre du rythme (un peu moins de 5’/km). Avec du recul, j’aurais dû fournir un meilleur effort. En effet, le désormais classique embouteillage de la première montée permet aux coureurs de bien récupérer. On peut prendre son rythme seulement à partir du col de la Forclaz (au km7).
Pour l’occasion, j’utilise énormément les bâtons. La moindre montée se fera en marche active. Pour la première longue descente, je m’aide aussi des leki pour limiter l’allure. ça sera un très bon exercice de les utiliser dans ces conditions.
Je ne sais que trop bien ce que cela peut me coûter de dévaler cette section sans prudence (pas assez costaud musculairement). De nombreux coureurs me dépassent sur cette partie. Là, je dois vraiment me mettre dans ma bulle pour ne pas me laisser entrainer 😛.

Ravitaillement complet à Menthon-Saint-Bernard

Je prends le temps de bien m’hydrater et recharge mes flasques à chaque ravito. La sporténine est prise toutes les heures. Des bonbons ici et là pour gérer mes apports glucidiques (je n’ai eu aucun coup de pompe), j’arrive à Menthon-Saint-Bernard (km26) dans de bonnes conditions. La partie dans le village me permet de donner à nouveau du rythme. J’essaye de courir en me relâchant au mieux. Le pas encore léger à ce moment, j’arrive encore à poser ma foulée light feet running sans trop de peine. Les inov-8 terraclaw 220 (le test ici) sont un bon choix (pour l’accroche et la légèreté). Je n’ai aucun soucis sur les parties techniques du parcours. Le peu d’amorti ne conviendra pas à celles et à ceux qui n’ont pas encore travailler ce pas léger et la foulée qui va bien. La salle qui accueille les coureurs fournit un ravitaillement complet. Une assistance est possible.
Une bonne pause pour manger une salade de pates (4-5 cuillères), une banane, pepsi, saint-yorre, noix de cajou. J’ai fait quelques réserves pour tenir la suite de la course.

Au moment de sortir de la salle, Julien est là pour l’assistance. Malgré sa course la veille (il fait top 10 sur l’ultra-race 116km), il est présent. Mine de rien, ça fait du bien de parler à un proche. Je me noke à nouveau les pieds (qui vont très bien); ce qui me permet aussi d’évacuer quelques petits débris dans mes chaussures. De l’eau froide sur les jambes me font du bien. Puis c’est reparti pour la fin du parcours.

La dernière montée vers le mont Baron

Je repars au trot quelques centaines de mètres et je suis bon pour une nouvelle grimpette. Les montées se font toujours en marche active à l’aide des bâtons et je suis plutôt content de l’aisance que j’ai. Je pense avoir bien compris comment les utiliser. Je prends mon premier gel de BCAA et quelques noix de cajou. Il y a quelques faux plats mais je me bride pour ne pas relancer; pour ne pas trottiner. Malgré tout, je remonte au classement. Les coureurs que je dépasse payent leurs efforts de début de course. Cela me donne du moral et je reste concentré sur mon objectif: arrivé au mont Baron pour savourer la vue sur le lac et garder une bonne dose d’énergie; ce qui sera le cas. En fait, sans m’en rendre compte, depuis le km21, j’ai repris 100 places au classement.
Quelques photos souvenir puis j’entame la descente finale vers le lac.

Descente finale vers la plage d’Albigny : judo ou course à pied?

J’entame cette partie du parcours avec un bon capital confiance. Avant cela, je sens un frémissement musculaire. J’ouvre alors un sachet de sel et le vide dans ma bouche. De l‘eau pour passer le goût dég*****. L’effet sur les muscles est immédiat. Au delà des possibles crampes, je souhaite connaitre l’état de mes jambes après 6h30 d’effort. C’est donc avec enthousiasme que je me livre plus sur cette descente sous les arbres. Il y a de nombreuses racines (pourtant Alain n’est pas là pour m’encourager 😛) qui peuvent facilement nous piéger si on y va de bon cœur. Vers le km38, je me prends un dernier gel au goût salé. Je continue ma remontée au classement et, ce qui devait arriver arriva…une chute devant deux spectateurs (2-3 km avant la fin). Une roulade, je sors du chemin en passant sous la rubalise. Et au final, j’ai cette grande chance de n’avoir rien tapé. Ça sera sans frais…OUF. Je prends à peine le temps de dire aux deux personnes que tout va bien et je repars au même rythme. Une chance incroyable. Je reprends un autre sachet de sel car je sens des contractures (à cause de cette chute). A nouveau: effet instantané.
J’arrive à la passerelle qui surplombe la route autour du lac. Il reste à ce moment un peu moins de 1km.
Je vais chercher quelques derniers coureurs pour atteindre la ligne d’arrivée en 7H24. Il est pas loin de 15:00.

Prêt pour le prochain objectif de trail running au Mercantour?

Entre Le mont Baron et la finish line, sur la descente finale, j’ai encore réussi à grappiller 80 places.
Le déroulement de cette course s’est donc fait comme je l’espérais.
Loin d’être rassuré pour ma prochaine course de trail running au Mercantour (90K 6000D+ 5000D-), ce marathon-race d’Annecy m’aura au moins permis de me donner quelques bon repères de course.
Les inov-8 m’ont bien accompagné. Je les prendrai à nouveau pour mi-juin afin de vérifier si une chaussure avec ces caractéristiques me permet de bien gérer la situation sur une telle distance.
Je repars d’Annecy avec aucune blessure et le physique suit. J’ai appris à mieux m’écouter grâce aux vertus de la course naturelle et au light feet running. Cette approche a l’avantage de bien anticiper les petits bobos (avant que ceux-ci ne se transforment en blessures). Je cours en préservant un peu mieux mon corps. Cela me permet d’en faire plus (et mieux) sans trop vivre de période d’arrêt forcée.
Niveau alimentation : j’en sais toujours un peu plus au fil des courses. Au fil des compétitions, j’ai aujourd’hui le sentiment d’avoir consommé des produits sophistiqués qui étaient supposés m’aider à mieux gérer une course. Plus ça va et plus je me dis que les choses le plus simples sont les plus efficaces. En tout cas, je suis convaincu que peu de produits font la différence en terme de performance 🙂.
Le plaisir est là malgré tout. Je m’amuse et j’ai la chance de le partager avec des personnes que j’apprécie.

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Vous êtes coureur et vous vous blessez souvent? Ou vous n’êtes pas satisfait de vos performances? Je vous explique de manière objective les vertus de la course naturelle 🙂 .
Savez-vous que travailler simplement sa foulée permet de baisser de manière très significative les risques de blessure avec en bonus, une amélioration sensible des performances ?

Petite parenthèse avant de commencer : l’idée de cet article n’est pas de convaincre les coureurs de courir pieds nus (ou en sandales); bien au contraire. J’utilise aussi des chaussures : des marques comme merrell ou inov-8.
Je vais tenter d’expliquer aux coureurs déçus (et qui veulent progresser) qu’il existe des méthodes simples pour mieux courir; avec des chaussures 🙂. Prenez quand même le temps de bien les choisir (mes conseils ici). Vous avez aussi l’outil gratuit français en ligne fitmyrun (leur site internet ici)
Attention à bien respecter la transition pour une expérience réussie (explication ici).

Une bonne expérience en course à pied passe d’abord par une introspection; en prenant conscience que les performances décevantes et/ou les blessures (la plupart) sont du fait du coureur lui-même.
Pour les blessés, le premier réflexe (et souvent le seul) est d’aller voir son médecin et son thérapeute. Est-ce suffisant?
De même, lorsque quelque chose ne va pas, on se décourage facilement.
Quel coureur n’a pas un jour partagé sa déception face à un chrono décevant (ou bien lorsqu’il se blesse). La réaction de son entourage (famille, amis, coureurs) est alors bien souvent qu’une simple empathie. Oui c’est réconfortant 🙂.
Mais combien apporte une solution pertinente afin de trouver une guérison durable?

Mieux connaitre son corps pour courir

L’intérêt majeur de courir de temps en temps pieds nus (et/ou avec des chaussures légères et souples) c’est de permettre aux pieds de remplir leur rôle d’interface entre le corps et le sol lors de l’impact. Le retour d’information est fondamental pour mieux courir. En même temps, vous redonnez vie à vos pieds, à vos chevilles. Ils seront plus réactifs (moins d’entorse par exemple), plus musclés, grâce à un travail proprioceptif constant.
Cela permet ainsi de savoir très rapidement si votre manière de courir est anormalement traumatisante. C’est une source importante de blessures.
En effet, mettre des chaussures avec trop d’amorti, trop de confort, trop lourdes vous coupe de toutes ces informations. Vos pieds ne peuvent plus s’exprimer 🙂.
Tous les récepteurs nerveux sont neutralisés. Je suis convaincu que c’est de cette manière que les blessures arrivent sans prévenir. C’est comme anesthésier un membre que l’on va opérer. Sauf que dans ce cas, on se fait plus de mal que du bien.
Bien sûr, il y a quelques cas où un peu plus d’amorti peut aider (je pense surtout aux longues courses : 50km+) mais l’entrainement au quotidien n’en nécessite pas; bien au contraire.
Plus simplement, prendre mieux conscience de son corps c’est aussi être à l’écoute de ses sensations. C’est ainsi qu’on arrive à adapter le volume d’entrainement et l’intensité qui va avec. On évite ainsi de se blesser trop souvent, trop longtemps.
Certes, certains coureurs peuvent dire que courir c’est aussi le dépassement de soi (physique et/ou mental). Je suis d’accord. Mais le dépassement de soi ne doit pas être un enjeu de chaque instant, à chaque sortie.
Le vrai rendez-vous avec vous même, c’est lors des courses où l’objectif est ambitieux. Tout le reste : c’est ce qu’on met en œuvre pour essayer de l’atteindre 🙂.

Réduire les risques de blessures en course à pied

Maintenant que je vous ai expliqué l’importance de mettre l’écoute de ses sensations au centre de la pratique, vous allez me dire: ‘mais que fait-on ensuite?’
L’enjeu au sujet des blessures dans le domaine du running est de soigner les symptômes (le corps médical est là pour ça) mais aussi (et surtout) d’essayer d’identifier la cause pour que cela ne se reproduise pas.
Ce second point (la cause) est peu souvent pris en compte; alors qu’il fait partie de l’équation. Il est même essentiel.
Attention: je ne parle pas de l’accident qui, par définition, est imprévisible. J’entends les blessures dont l’origine se trouve dans une pratique anormalement traumatisante, dans le volume d’entrainement inadapté, dans son intensité.
Réduire l’utilisation de sandales, des vibram five fingers, ou le fait d’être pieds nus à un phénomène de mode ou à une certaine marginalité d’un coureur farfelu vous feront passer à côté d’une information essentielle : ce même coureur (qui arrive à courir ainsi) a surtout compris que la solution était à travers le travail d’une foulée efficace, en comprenant mieux l’impact des séances sur la fatigue, les tensions musculaires (ou tendineuses), la blessure.
Malheureusement, il est plus facile (et les croyances sont tenaces!!!) de s’en remettre à des semelles, des genouillères, des chaussures avec un bon amorti; ce qui est une erreur lourde de conséquence.
Celles et ceux qui ont des qualités physiques remarquables ont aussi un intérêt à bien gérer leur façon de courir. Y prêter peu d’attention c’est peut-être passer à côté de succès meilleurs.

Pour y arriver, j’ai essayé la méthode light feet running (le livre courir léger); vous trouverez mon bilan 2017 ici. Je continue à le travailler. J’en suis à ma troisième année. Qu’est ce que cela m’a couté? le livre de 17EUR et un atelier pratique (le récit ici) de 50EUR (durée : 3-4 heures). Sans compter le groupe facebook (par ici le groupe) qui permet d’échanger avec la communauté (toujours plus importante). Je précise que je connais à peine Solarberg. Il est un expert reconnu dans le milieu (également en natation).
Adopter le light feet running: c’est courir avec un meilleur rendement, en se blessant moins; et vous rendrez service aux caisses de l’état.

Améliorer ses performances en course à pied

Lorsqu’on essaye de structurer un peu son entrainement, on pense très souvent aux séances de fractionnés. Ceci nous permet d’améliorer nos capacités cardiovasculaires (pour une meilleure endurance, pour de meilleures allures).
Mais peu de coureurs ont conscience que travailler la technique de course volontairement est un levier puissant pour passer au palier supérieur.
Certes, cela demande parfois de mettre entre parenthèse le calendrier de certaines courses; mais je vous garantie que cela en vaut la peine. Car une fois que les bases de la méthode light feet running sont en place, vous pouvez déjà bien vous amuser. Allier à cela une bonne séance d’intervalle et vous ferez des chronos que vous ne pensiez pas atteindre.
Bien sûr, une fois encore, on obtient rien sans un minimum d’effort et de travail.
La méthode LFR a cette avantage de permettre une pose de pied légère (donc un impact au sol peu important), d’un meilleur rendement (running economy), de meilleurs chronos, d’une meilleure utilisation de son corps, de mieux le comprendre (le livre est ma bible), et donc de pouvoir s’entrainer en le respectant.
A ce jour, j’ai encore beaucoup à apprendre. La méthode m’a donné des pistes nouvelles, j’explore mes propres voies. Le livre n’est pas une simple liste de chose à faire car l’auteur explique bien que la foulée idéale n’existe pas. Il nous ouvre le chemin. A chacun de suivre le sien par la suite; mais avec des bases fondamentales qui feront de nous des coureurs plus efficaces.
Enfin, la méthode n’a rien de révolutionnaire. Les jeunes coureurs en école d’athlétisme ont cette chance que les coureurs adultes récréatifs n’ont pas : des entraineurs compétents qui leur inculquent la bonne manière de courir; qui leur font travailler l’aspect technique, leur font prendre conscience du bon geste.
Parmi les plus sceptiques, certains vous diront que courir c’est mettre un pied devant l’autre. Certes, il existe aussi un apprentissage sur le tas. Mais le temps est moins bien utilisé. Un chemin plus long avant que les résultats s’inscrivent dans la durée. Vous avez le choix. Il y a la voie du conseil abstrait; ou celle que je viens de vous présenter.
Votre choix sera fait en toute connaissance de cause désormais 😉.

On court avec ses pieds et sa tête

Si vous avez réussi à arriver jusqu’ici, vous avez compris qu’il y a un intérêt à courir de temps en temps (mais régulièrement) en étant légèrement chaussé (ou pieds nus).
On peut imaginer le faire lors du retour au calme en fin de séance, lors du travail de pied (les gammes juste après l’échauffement), ou encore lors d’un atelier ludique.
La transition est un passage délicat où il faut absolument observer une période de travail court (une poignet de minutes). On prendra soin ainsi d’augmenter les intervalles de temps au fil des bonnes sensations. Et lorsque les sensations sont mauvaises, revenir au palier en-dessous. Si j’ai réussi à le faire, vous le pouvez aussi 🙂 .
De même, l’entrainement running c’est aussi le travail technique pour de meilleures performances. Nous sommes nombreux à nous prendre au jeu.
Il n’y a pas assez de mot pour essayer de vous convaincre que vous y gagnerez énormément.
Enfin, je termine sur un détail, mais qui n’est pas des moindres. Notre vie quotidienne ‘neutralise’ parfois tout le travail mis en oeuvre pour essayer de bien courir. Alors si vous y pensez, essayez de temps en temps de marcher pieds nus ( à la maison, en vacances, le week-end).
Comme bien souvent dans la vie, face à une problématique, l’addition de plusieurs petites solutions sont souvent bien plus efficace qu’une seule et unique solution miracle.
A vous de créer votre cercle vertueux 🙂.
Et vous l’avez compris, peu importe ce qu’on a aux pieds; soignez votre manière de courir 😉.

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Le projet marathon du lac d’Annecy 2018 est l’occasion d’essayer de valider la distance en vibram five fingers (c’est quoi 🙂 ?). Voilà maintenant 3 ans que j’ai commencé cette transition. A force de patience et d’écoute, je sens que le moment est venu pour me lancer sur cette distance emblématique.
Annecy est mon quatrième marathon. L’expérience des marathons précédents m’ont donné des repères suffisants pour affronter à nouveau cette course; enfin en minimaliste.
Ma prépa marathon (venez faire un tour ici 🙂 ) s’est bien passée. Et j’ai hâte de vivre ce week-end en groupe; puisque je m’y rends avec une bonne cinquantaine de coureurs (Domont athlétisme). L’organisation de course récompensera d’ailleurs le club 🙂 .


crédit photo: Alain Racine

Le cadre

L’hébergement se fera dans une auberge de jeunesse sur la route du Semnoz: simple et efficace; une belle vue sur le lac. Nous sommes à une quinzaine de minutes à pied du point de départ de la course.
Il fait chaud depuis quelques jours et cela le restera 🙂 .
Le parcours est un aller-retour sur la partie ouest du lac entre Annecy (au nord) et Doussard (au sud). Quelques faux plats, le parcours reste plutôt roulant (120 D+).

Avant le départ de la course

Réveillé à 06:30, j’ai plutôt bien dormi. Je mange un gâteau sport et une banane. Un imprévu: les selles liquides m’obligent à prendre du smecta….beurkkk. A 7:30, nous nous rendons vers le départ du marathon.
Comme prévu, il fait chaud. Et la chaleur ne me réussit pas. Je sais que je vais affronter cette course avec deux paramètres délicats à gérer: les vff et cette chaleur 🙁 .
En plus des ravitos tous les 5km, l’organisation décide de mettre en place des ravitos d’eau intermédiaires.

Le départ du marathon

Je m’élance avec deux copains. Depuis 2-3 semaines, nous avions prévu une allure sur une base de temps de 3H15; soit 4’35/km. Pour ma part, je savais qu’il y aurait une baisse de régime pour espérer arriver en 3H20-25. La météo n’a pas changé nos plans. J’ai préféré rester sur ma première idée afin de courir à une allure qui me permette de couvrir une distance importante avant que la température soit vraiment compliqué à gérer 🙁 .
Le premier semi se fait en 1H39. Je suis satisfait. Gel, eau, sporténine: tout y passe.
Vers le k20, j’ai déjà laissé filer les 2 copains. L’allure est encore satisfaisante mais je sens que ça commence à être dur.
Rien de particuliers à signaler aux pieds. J’ai quelques fourmillement sur l’avant pied gauche que j’arrive à gérer en prenant soin de mieux poser les orteils. Le travail LFR (light feet running ici) est bien en place depuis quelques courses. Les repères sont bien clairs. J’arrive à mieux identifier ce qui pose problème et j’apporte ainsi quelques modifications sur ma foulée lorsque celle-ci commence à se dégrader.
A l’entrée de Doussard, je prends le temps de boire. Je sais que la boucle fera mal; très exposée au soleil. Le temps est long avant de reprendre la direction vers le nord.
A partir de ce moment, je segmente la course entre chaque ravito.

Retour vers le nord

Je quitte Doussard au k24, je sais que je vais trouver le temps long. Mon allure a chuté depuis le passage du semi. Au k27, je sais que l’allure ne s’améliorera pas. Pourtant tout y passe; surtout la sporténine. Le soleil tape sévère. Je cherche un peu d’ombre; lorsque c’est possible.
Je croise les autres coureurs du club qui sont encore dans la première moitié. Les visages sont fermés mais on s’encourage mutuellement.
Les pieds vont très bien (vff) mais c’est l’énergie que le soleil me prend qui me fait défaut. Le soleil tape sur le crane et le bitume renvoie la chaleur. J’essaye de redonner un peu d’allure en étant actif des bras. Cela ne dure pas longtemps. En fait, cela a pour seul bénéfice de ne pas voir le rythme chuter plus 🙂 .
Je prends le temps de bien m’hydrater à chaque ravito. Je sens un manque d’énergie mais je n’ose prendre de gel (en plus de ceux que j’avais prévu). Je crains que l’estomac me joue des tours.
Sans surprise, les crampes m’obligent à des courts arrêts. Cela me rappelle Paris en 2016; en moins catastrophique quand même 🙂 .
Au k38, les copains spectateurs me donnent une petite bouteille d’eau. Elle me permettra de bien gérer la fin de course. Elle me glisse des mains peu après le k40. Je manque de lucidité et continue ma route. Le dernier kilo est une délivrance. La foule est dense. Je sens que les spectateurs nous portent. Mais je suis comme ailleurs.
Je passe la ligne d’arrivée en 3h34. J’ai besoin d’un peu de temps pour récupérer: les crampes aux jambes me paralysent une bonne minute.
Je rejoins ensuite les copains quelques dizaines de mètres derrière. On échange nos premières impressions. Nombreux sont déçus. Il ne pouvait en être autrement.

Bilan

Je savais que je ne ferai pas un temps à la hauteur de mes espérances sur ce marathon du lac d’Annecy.
Par contre, le test grandeur nature sur ce format de course est validé en vibram five fingers. Et c’est une grande satisfaction.

Ces 3 années à travailler me permettent maintenant d’affirmer que les évidences scientifiques sur le sujet sont justes. Le corps (grâce à une bonne transition) a une capacité d’adaptation incroyable.
Ma pratique du minimalisme, de la course barefoot: c’est avant tout un outil qui permet aux coureurs d’écouter leurs sensations et de mieux connaitre leur corps. Cette approche a le mérite de pouvoir bien anticiper les blessures classiques du running. Le combo (approche minimaliste + light feet running) est très efficace pour cela. Tout artifice (semelles, amorti, genouillères, etc…) est autant de facteurs qui favorise la blessure en course à pied. Pourquoi? Car cela retire aux coureurs ce transfert d’information en temps réel que le corps a besoin pour apporter les adaptations utiles. Je développerai ce sujet lors d’un post dédié.
Loin de moi l’idée de courir exclusivement en minimalisme. Je continue à chausser des chaussures plus classiques sur certaines courses; mais avec des critères pertinents (ici) 😉 .

Je termine ce marathon dans un état relativement correct. Nombreux sont celles et ceux qui ont vécu une grande souffrance. L’expérience des marathons précédents m’ont permis de soigner la gestion (en eau, gels, et sporténine). Le choix des vêtements (très léger avec une casquette) et tous les petits détails qui évitent que cette course bascule dans un scénario catastrophe 🙂 .

Je félicite les coureuses et les coureurs qui ont fini dans des délais plus long: bravo à vous !!!
Pas simple d’attaquer un marathon à une époque de l’année où on sort du froid vers les premières chaleurs. Le corps n’a pas eu cette période d’adaptation nécessaire pour mener au mieux une course dans ces conditions.

Qui a souffert ce week-end? A Annecy ou ailleurs 🙂

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Mes objectifs pour ce marathon

Au début du plan (en février), j’avais dans l’idée de faire ce marathon en sandales ou en vff dans les même temps que Berlin (retour sur mon CR ici); autour de 3h25/3h30.
A 8 jours de l’échéance, la décision est prise: la course se fera en vibram five fingers et mon allure au départ sera sur une base de 3H15; soit entre 4’35 et 4’40 du km (j’ai travaillé ces allures lors de ma prépa).
Si je termine autour de 3H20, je serais content 🙂 .

Comment j’ai vécu cette prépa marathon?

Je pense qu’un marathon au printemps n’est pas une période idéale. L’entrainement hivernal ne permet pas de préparer au mieux une course qui risque de se faire lors des premières chaleurs.
En ce qui me concerne, mon autre passion pour la glisse m’oblige à organiser (ponctuellement) d’une manière différente mes entrainements (en essayant d’adapter les séances prévues). Je dois faire en sorte de trouver des spots avec peu de dénivelé lors de mes périples en montagne 🙂 .
J’ai eu droit à une période de très grand froid mi-février et une bonne contusion à l’épaule (accident de snowboard) qui m’a empêché de courir 4 jours (début mars).


La saison de ski s’achévant, je me suis aligné sur le semi-marathon de Salouel pour poser les premiers repères. Déçu par mon temps (1H33), le froid vigoureux, et mon épaule qui se remettait à peine, tôt dans le calendrier, ce semi ne me permet pas vraiment de savoir si je peux espérer atteindre mon objectif 🙁 .
Par contre, le test Yart Basso, les sorties longues à allure spécifique AS42 me laissent croire que c’est possible.


80% de mon entrainement s’est fait en VFF.
j’ai hésité un moment à chausser à nouveau mes merrell (en test ici) que j’avais à Berlin. En effet, un premier test sur 29km (fin mars) me met dans le doute. Le pied gauche chauffe vers la fin de la séance.
Je veux titiller à nouveau le chrono; et me dis qu’avec les merrell se sera moins compliqué. Finalement, je n’en ferai rien. Il est temps de valider cette distance en VFF. J’échange avec ma kiné qui me laisse entendre qu’il y a peu de raison de m’inquiéter.
De toute façon, si les sensations sont moyennes, je lèverai le pied. Mais soyez certain que je suis motivé pour faire ce marathon du lac d’Annecy dans les meilleurs délais 🙂 .

Une nouvelle fois, j’ai bien vécu cette prépa. J’ai pu partager les moments d’effort avec un groupe de potes de même niveau (ce qui n’est pas toujours évident).
Il y a eu quelques passages délicats physiquement. Heureusement, l‘approche du minimalisme me permet de très bien anticiper les bobos. En effet, une meilleure écoute de mon corps et la consultation de ma kiné m’ont aidé à récupérer en quelques jours.
Au final, ce sera pas moins de 80 à 100 kilomètres hebdomadaire qui seront avalés en five fingers.

Quelques doutes avant la course

La météo fait douter quelques coureurs du club. J’en fais partie.
La semaine sera chaude. Il y a de forte chance que cela soit aussi le cas dimanche.
Je suis plutôt sensible à la chaleur. Je prendrai le départ très légèrement vêtu.
Niveau hydratation: il va falloir bien se servir des ravitos; encore plus que d’habitude.
Mon défi lors de cette course sera au niveau des pieds. Cela fait bientôt trois ans que j’y travaille. L’essai grandeur nature se fera ce dimanche 🙂 .

Marathon du lac d’Annecy: j’arrive avec grand plaisir l’esprit léger; en essayant de courir le pas léger 😉

Qui est prêt à attaquer un marathon de printemps ?

SUGGESTION DE LECTURE

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test vff bikila evo
Atelier courir léger

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